Le refus de congés désigne la décision d’un employeur de ne pas accorder à un salarié les dates de congé qu’il a demandées. Si le droit aux congés payés est un principe fondamental inscrit dans le Code du travail, l’employeur reste libre d’en organiser la prise selon les besoins de l’entreprise, à condition de respecter certaines règles.
Les congés, un droit encadré pour le salarié
Chaque salarié a droit à un minimum de 5 semaines de congés payés par an. Toutefois, le Code du travail ne garantit pas que les congés soient accordés aux dates souhaitées. La demande doit généralement être faite dans un certain délai, et l’employeur peut refuser les congés. Il doit toutefois respecter le cadre légal :
- la période de prise des congés doit être communiquée à l’avance ;
- le refus doit être motivé par l’intérêt de l’entreprise ;
- le salarié doit être informé du refus dans un délai raisonnable.

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Des motifs légitimes de refus de congés pour l’employeur
L’employeur peut se décider pour un refus de congés pour plusieurs raisons valables :
- une surcharge ponctuelle d’activité ou une période de forte production ;
- l'absence simultanée de plusieurs collègues sur le même service ;
- le respect d’un roulement équitable entre les salariés ;
- le maintien de la continuité du service client ou de la sécurité sur site.
Dans tous les cas, le refus ne peut pas être abusif, discriminatoire ou contraire à un usage ou accord collectif.
Comment gérer un refus de congés en pratique ?
Un refus de congés peut susciter de l’incompréhension (voire des tensions) si elle n’est pas correctement encadrée et expliquée. Pour éviter les conflits, il est recommandé de :
- anticiper les demandes avec un outil de gestion des congés et absences ;
- instaurer un processus clair et transparent de validation ;
- dialoguer avec le salarié pour trouver des alternatives (décalage, fractionnement, etc.).