Le quiet quitting, ou « démission silencieuse », désigne une attitude adoptée par certains salariés qui choisissent de ne plus s’investir au-delà de leur fiche de poste. Sans quitter leur emploi, ils se contentent d’accomplir strictement les tâches attendues, sans initiative ni engagement supplémentaire.
Quels sont les signes du quiet quitting ?
Ce phénomène, popularisé sur les réseaux sociaux, reflète souvent un désengagement progressif. Le quiet quitting ne se traduit donc pas par une baisse brutale de performance, mais par un retrait graduel :
- refus d’heures supplémentaires non rémunérées ;
- moins d’implication dans les projets transverses ou les initiatives collectives ;
- engagement minimal lors des réunions ou échanges d’équipe ;
- respect strict des horaires et des missions contractuelles.
Quelles peuvent être les causes du quiet quitting ?
Le salarié ne déroge pas à ses obligations, mais cesse d’en faire plus que ce qui lui est explicitement demandé. Plusieurs facteurs peuvent conduire à cette forme de retrait professionnel :
- fatigue ou surcharge chronique, sans compensation ni reconnaissance ;
- absence de perspectives d’évolution ou perte de motivation ;
- mauvaise qualité du management, manque de dialogue ou de considération ;
- déséquilibre vie professionnelle / vie personnelle, souvent aggravé par le télétravail mal encadré.
Pourquoi le quiet quitting doit-il alerter les entreprises ?
Ce phénomène met en lumière des fragilités dans l’engagement des équipes. S’il devient collectif ou durable, il peut impacter la productivité, l’ambiance de travail et l’innovation. Pour les entreprises, le quiet quitting est donc un indicateur à ne pas ignorer ! Il invite à remettre en question certains aspects fondamentaux :
- La qualité du management : les collaborateurs se sentent-ils écoutés, soutenus, reconnus ?
- La clarté des attentes et des objectifs : les missions sont-elles bien définies et alignées avec les compétences, et ce dès le recrutement ?
- Le sens donné au travail : les salariés comprennent-ils leur rôle et son impact dans l’organisation ?
- La qualité de vie au travail : équilibre vie pro/vie perso, charge de travail, reconnaissance, etc.