La pause méridienne désigne l’interruption de travail située au milieu de la journée, généralement autour de la pause déjeuner. Elle permet aux salariés de se restaurer, de se reposer ou de vaquer à des occupations personnelles avant de reprendre leur activité. Encadrée par le Code du travail, cette pause est distincte de la pause classique de 20 minutes minimum et concerne principalement les journées continues (ou avec un horaire étendu sur la journée entière).
Quelle est la durée de la pause méridienne ?
La loi ne fixe pas de durée précise pour la pause méridienne, mais impose une pause minimale de 20 minutes consécutives dès lors qu’un salarié travaille plus de 6 heures d’affilée. En pratique, la pause méridienne dure généralement entre 45 minutes et 2 heures : tout dépend de l’organisation de l’entreprise, la convention collective ou les usages du secteur. Dans certaines structures, elle peut être réduite avec l’accord des salariés, notamment dans le cadre de journées dites « compactées ».

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Pause méridienne : est-elle rémunérée ?
En règle générale, la pause méridienne n’est pas rémunérée, car elle ne constitue pas un temps de travail effectif. Toutefois, si le salarié reste à disposition de l’employeur (astreinte, restauration sur place obligatoire, contrainte à ne pas quitter les locaux, etc.), cette pause peut exceptionnellement être considérée comme du temps de travail et donc donner lieu à une rémunération. Il est essentiel de se référer aux accords collectifs ou au règlement intérieur de l’entreprise.
Quels enjeux pour l’organisation du travail ?
Bien encadrée, la pause méridienne participe à une meilleure qualité de vie au travail, à une organisation plus fluide des temps et activités, et à la prévention des risques psychosociaux. En effet, elle permet :
- de couper avec le rythme de travail et de récupérer mentalement ;
- de favoriser la convivialité entre collègues ;
- d’optimiser la productivité en seconde partie de journée.