L’Index de l’égalité professionnelle est un outil mis en place par le gouvernement pour mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes au sein des entreprises. Il permet d’évaluer objectivement les pratiques salariales et d’encourager les employeurs à agir concrètement en faveur de l’égalité.
Comment fonctionne l’Index égalité professionnelle ?
Obligatoire depuis 2019 pour les structures d’au moins 50 salariés, l’Index de l’égalité professionnelle est calculé chaque année et doit être publié sur le site internet de l’entreprise. Il repose sur cinq indicateurs, chacun étant noté sur 10 à 40 points, pour un total de 100 :
- les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes à poste et âge comparables ;
- les écarts dans les augmentations individuelles ;
- les écarts dans les promotions (pour les entreprises de plus de 250 salariés) ;
- le pourcentage de salariées augmentées après un congé maternité ;
- la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
Le score global permet de savoir si l’entreprise respecte ses obligations ou si elle doit mettre en oeuvre des actions correctives.
Une obligation légale à respecter
Les entreprises doivent publier leur Index chaque année, au plus tard le 1er mars, sur leur site internet, ainsi que le transmettre à l’inspection du travail via la plateforme dédiée. En cas de score inférieur à 75 points, un plan d’action correctif doit être déployé. Des sanctions financières peuvent aussi s’appliquer en cas de non-publication ou d’inaction.
L’Index égalité professionnelle, un outil RH pour progresser
Au-delà de l’aspect réglementaire, l’Index égalité professionnelle est un levier de dialogue social et d’amélioration continue. Bien piloté et en complément des meilleurs logiciels RH, l’Index devient un indicateur stratégique pour la marque employeur. En effet, il permet aux RH :
- d’identifier les inégalités persistantes ;
- de mobiliser les équipes autour d’objectifs clairs ;
- de valoriser leur engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes.